dimanche 7 mars 2010

Day 23

Quelques petites nouvelles après une semaine haute en rebondissements, pas forcément des plus joyeux, et pas forcement sur lesquels j'ai envie de m'étendre ici, donc me voici de retour après trois semaines de substitution.

Ayant la crève et me sentant, suite à ces "rebondissements" pas spécialement forte pour tout assumer, j'attends lundi pour changer mes doses qui seront : 0.5mg de Temesta matin + 15 gouttes de Lysanxia - 0.5mg de Temesta midi + 15 gouttes de Lysanxia - 34 gouttes de Lysanxia le soir. Niveau effets secondaires pas grand chose de neuf, les insomnies vont et viennent, c'est le seul point notable, mais aucun symptôme de manque.

Bref plus qu'un comprimé de cette saleté de Temesta, même si c'est pas gagné, c'est une victoire et je les déguste toutes!


Dans la suite de mes aventures rocambolesque avec la médecine, me voici donc chez mon médecin traitant vendredi après-midi pour lui expliquer mon sevrage et lui demander un suivi au niveau des prescriptions.
Je lui explique donc la méthode de sevrage, lui apporte mon tableau avec les dosages, lui explique que j'ai vu cela avec une psychiatre qui m'a donné sa bénédiction... Bref, je fais le tour du problème en essayant d'être la plus claire possible.

Et là, s'en suit un dialogue surréaliste :

Lui : "Il est joli votre tableau"
Moi : "Euh... Merci. Donc?"
Lui : "Ha bah je peux rien faire. Je suis pas compétent pour ce genre de choses, on sait jamais ce qui peut arriver: des crises de démence, des suicides..."
Moi : "Nan mais je vais bien. Je veux juste me sevrer correctement sur quelques mois, j'ai commencé depuis 3 semaines [je lui explique mes symptômes] bref je vais bien quoi."
Lui : "Non désolé, je ne peux rien faire pour vous."
Moi (avec une tête complétement dépitée) : "Ok. Bon et pour mon ordonnance, parce que là il me faudrait du Lysanxia quand même."
Lui : "Pour ça pas de problème.Vous prenez combien? Bon allez, je vous mets 4 flacons, à renouveler une fois, comme ça vous êtes tranquille!"
Moi (avec une tête encore plus dépitée) : "Euh ok, je vois dois combien?"
Lui : "Non, non rien, c'est bon, allez, bon week-end!"

En gros, ce médecin (je sais même pas si on peut appeler ça comme ça) s'avoue incompétent pour gérer un sevrage, me parle 3 minutes et demi, ne prend ni ma tension, ni rien, ne me demande pas de carte vitale mais me prescrit une sur dose de médicaments. Je pensais avoir entendu toutes les conneries possibles, mais visiblement la bêtise humaine, bon ok, médicale humaine, à de beaux jours devant elle. C'est plutôt désespérant.

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