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dimanche 26 septembre 2010

Résilience



La capacité de résilience, en physique, est la capacité d’un corps à résister à la pression et à reprendre son état initial.

En psychologie la résilience est la capacité à surmonter un traumatisme ou un choc traumatique. C'est-à-dire la capacité à sortir de la "dépression" pour vivre de nouveau. Acceptation, adaptation,  instinct de survie, surmonter, avancer... sont probablement des synonymes ou des parties prenantes de cette capacité de résilience.

Considérant que nous sommes avant tout matière, en toute logique, la capacité de résilience me semble innée et fait donc partie de chacun de nous. Cependant, comme toute capacité, elle peu taussi se développer, j’y reviendrais par la suite.

En psychologie serait définit  comme un choc traumatique un choc considéré comme "grave" tel qu’un viol, un deuil, l'inceste, etc. Je pense que nous pouvons appliquer la notions de chocs traumatiques à tous les éléments de la vie et que nous en subissons chaque jour : contrariétés familiales ou professionnelles, disputes, séparation, violences subies, etc. et que nous les encaissons souvent sans nous en rendre compte justement par notre capacité de résilience. Celle-ci dépend en partie de notre vision du bonheur, d’une part, et de l’importance accordée aux éléments extérieurs perturbateurs  d’autre part, qui peuvent influer sur notre "bonheur".  Je mets ce mot entre guillemets car cette notion n’est définissable que subjectivement, rapportée à notre vécu.

Donc notre capacité de résilience peut s’étendre par la connaissance de soi-même. Lucia Etxebarria, dans son livre Je ne souffrirai plus par amour  prend l’exemple de sa fille pour illustrer le concept de résilience. Celle-ci apprend à marcher et tombe. Si elle n’avait pas en elle cette résilience, elle n’aurait jamais appris à marcher puisque elle serait tombée et n’aurait plus essayé de nouveau. Notre capacité à être debout, au sens propre comme au figuré, dépend donc de notre capacité à s’adapter aux changements qu’induisent obligatoirement la vie puisque bon, ne nous leurrons pas, rien n’est figé, ni éternel (et tant mieux !).

Les changements causés par un trauma peuvent donc être vécus de manières très différentes, selon ce que nous avons vécu au préalable dans notre vie et la façon donc nous voulons qu’ils soient vécus. Chaque changement s’accompagne d’une phase de deuil (avec  ses différentes phases dont je choisis ici celles qui me semblent les plus pertinentes) :

1. Le choc
2. Le déni
3.La colère
4. La négociation
5. La tristesse
6. L’acceptation

La capacité de résilience se situerait dans l’acceptation et après.

C’est notre aptitude à surmonter ce deuil ou trauma (au sens large, accepter qu’une partie de soi meure pour renaître) afin de continuer à vivre, et surtout, vivre de nouveau différemment en mieux.

Je ne dis pas qu’il n’est pas nécessaire ou anormal de passer par ne phase de dépression face à un changement brutal mais il faut pouvoir la surmonter pour vivre. La résilience existe d’ailleurs également dans le domaine de l’écologie, c’est la possibilité d’un écosystème ou d’une espèce à s’adapter à un changement brutal, on en revient donc à la même chose : marche ou crève.

Oui, c’est brutal mais pourtant probablement une des seules vérités existantes. Oui mais comment faire ? Là encore, pas de "Guide en 10 leçons de la capacité de résilience", c’est avant tout un parcours, bon, un chemin de croix à franchir afin de s’affranchir, justement, des poids de l’existence qui nous empoisonnent.

Je prendrai mon exemple personnel afin d’illustrer cela. Je n’étais pas heureuse dans ma vie il y a encore quelques mois. Pour une multitude de raisons qui finalement reviennent à la même chose : ma vie ne correspondait pas à ce à quoi j’aspirais. Je ne sais toujours pas ce que je veux d’ailleurs, mais je sais ce que je ne veux plus. Donc la première chose à faire est renoncer.
Renoncer, laisser partir, lâcher prise. Ce n’est pas forcément négatif que de renoncer à ce que l’on sait et ce que l’on a identifié néfaste pour soi. Une relation amoureuse, une relation amicale, un emploi… A partir du moment où la cause de "je ne suis pas heureux" est reconnue il convient d’y remédier ou de se faire une raison et de vivre sa vie sans choisir.

La renonciation, dans mon cas d’une rupture amoureuse, s’accompagne d’un tas de paramètres que l’on ne peut prévoir. Il ne s’agit pas seulement de renoncer à l’autre et à sa relation mais à l’ensemble des bases communes construites. Autant dire un saut dans le vide et l’inconnu. C’est renoncer à ce que j’étais en tant que couple pour exister en tant que personne indépendante et donc en tant qu’individu.

C’est donc dire au revoir à des schémas ancrés, des amitiés, des habitudes, un mode de vie et recommencer. C’est difficile. Nous sommes accrochés à ce qui nous est familier car c'est rassurant. Mais rassurant ne veut pas dire pour autant bénéfique. Donc accepter que la douleur ne soit pas une douleur insurmontable mais une douleur nécessaire et temporaire que constitue tout deuil constituerait ma deuxième phase.

On peut souffrir. On peut avoir mal, très mal même. Mal par déception, par manque, par regret, ou sans raison. La rééducation psychologique ne peut se faire dans la douceur au même titre que la rééducation physique. Elle exige de remettre en cause ce que l’on pensait vrai, immuable et donc de se remettre en cause. Je n’invente absolument rien, Platon dans L’allégorie de la Caverne explique il y a des siècles que la connaissance demande efforts, volonté et passe par une phase de violence faite à soi-même.

La capacité à accepter que la douleur est partie prenante du processus de résilience est un pas donc vers l’apaisement de cette douleur.

Suite à la douleur vient la phase de réapprentissage. Réapprendre à vivre différemment, seul et pour soi surtout. La principale erreur pour moi constituerait à refaire non pas des erreurs mais les mêmes erreurs.

C'est-à-dire, dans mon cas, quitter un cocon sécurisant pour en retrouver un autre immédiatement (j’ai essayé c’est voué à l’échec pour peu que l’on accepte que notre schéma précédent nous rendait malheureux), construire des relations sur la base de ce que l’on était et non de ce que l’on est, vivre dans l’illusion du changement sans pour autant  avoir remis à zéro ses compteurs.

C’est ce que j’observe souvent autour de moi. Ce phénomène est assez facilement identifiable quand par exemple, on se rend compte que l’on veut faire vivre à l’autre ce que l’on a vécu, lorsque l’on considère que la souffrance subie ne peut trouver réparation que dans la souffrance infligée, que celle-ci sera similaire et qu’il y aura alors réparation du "mal" commis. Or, c’est une grossière erreur puisque la souffrance donnée volontairement ne fait qu’entretenir la relation de dépendance (à ses schémas, à l’autre…) et ne fonctionne que s’il y a une capacité à faire souffrir l’autre, c’est à dire que l'autre donne des prises pour accepter de souffrir.

Si vous en êtes là, une seule chose à faire : dire non. Et donc retour à la première phase : je reconnais ce qui me fait souffrir donc je renonce, etc., etc.

La reconstruction exige également de s’imposer. "Je suis moi, j’existe et je sais ce que je vaux". Et n’importe qui tentant de s'immiscer dans ce processus doit simplement disparaître. Non je ne recommande pas l’utilisation d’un fusil à pompe, quoique ça peut défouler mais vous risquez de vous exposer à quelques petits problèmes judiciaires par la suite.
Dire "Non", "J’ai pas envie" voir "Je vous emmerde"est probablement le plus grand service que nous pouvons nous rendre parfois pour se débarrasser des parasites qui seront toujours existants. Et si on a traversé tout ce chemin de renoncement, de douleur et d’acceptation ce n’est certainement pas pour aller recommencer à s’encombrer de connards et connasses en tout genre, de poids morts, de trucs qui ne servent à rien. NON.

Une partie de notre entourage acceptera le changement. Une autre non. Elle jugera sans connaître, sans essayer de comprendre, avec ses œillères puisque notre propre changement les renverra à eux-mêmes et leur incapacité à changer justement. Dans ce cas, hop, poubelle.

La mauvaise nouvelle c’est que nous allons devoir faire face aux déceptions en tout genre. La bonne nouvelle c’est que nous aurons fait un ménage qui nous servira pour le reste de la vie et que les déceptions ont moins de chance de se reproduire.

"Depuis le fond de mon exil je vous pisse à la raie bien tranquille, là-bas, ne m’en veuillez pas". Je pense que cette phrase résume assez bien ma capacité de résilience du moment.

Sans forcément de haine ou de colère, je répète, mais simplement être dans une optique de mouvement, d’avancée sans entrave en se basant sur une lucidité retrouvée.

Day 225

A priori, 225 jours mais je deviens un peu nulle en math.

Donc 225 ça doit faire dans les 7 mois, et au bout de 7 mois me voici à 26 gouttes, soit 6 le matin, 5 le midi et 15 le soir.

Ça avance plus doucement à partir de maintenant mais les choses sont plus difficiles au fur et à mesure du sevrage puisque chaque goutte a plus d'importance. Au niveau des effets secondaires, concernant les médicaments, je n'en ressens plus aucun. Ni au niveau physique, ni au niveau psychologique.

La seule chose qui reste encore est l'effet de manque qui se fait plus intense quand je ne prends pas mes doses à heures fixes. Hormis cela, qui m'astreint à un régularité dans mon mode de vie (que je n'ai pas!) le sevrage est possible.

Indépendamment de cela, j'ai refait quelques crises d'angoisses qui sont gérables avec l'apprentissage et autre chose que les médicaments. De mêmes que les coups durs et aléas de la vie doivent être intégrés dans le processus de sevrage pour pouvoir le gérer sereinement, sans avoir peur de perdre pied. Parce que si j'arrive à faire les choses difficiles sans l'aide des médicaments alors je peux faire le reste.

Il n'y a donc pas, pour moi, de moment adéquat pour se sevrer. Le seul moment est celui que l'on décide. Le reste après ne dépend pas forcément de nous, nous n'avons pas le contrôle sur ce qui nous entoure mais nous l'avons sur la capacité à s'assurer de mener à bien une vie sans benzodiazépine.

Je pense donc encore beaucoup à ceux qui ont peur de franchir le pas aujourd'hui ou qui ne s'en sentent pas capable. Si vous décidez que vous pouvez le faire, si vous décidez que votre vie pet ne pas être régie pas les médicaments alors vous avez fait 80% du chemin.

Je ne dis pas que c'est facile. Je ne suis pas là pour faire un blog sur le développement personnel que j'abhorre au plus au point en disant que seule la volonté suffit. Non, il faut aussi s'accrocher, avoir conscience que les symptômes de la dépendance sont aussi physiques, que c'est une drogue et que nous sommes des toxicomanes.

Mais malgré tout, la vie est mieux sans qu'avec. Et rien que pour ça, ça vaut le coup d'essayer.

samedi 26 juin 2010

Day 134

Je ne pouvais quand même pas laisser un mois d'été sans billet, même si la motivation m'a un peu quitté dernièrement. Manque d'habitude, laisser-aller, envie de penser à autre chose... Je ne sais pas trop.

Mon sevrage continu d'avancer, bien même. Je pense que, étrangement, c'est la seule chose fiable et stable dans ma vie en ce moment et je la garde donc très précieusement.

J'en suis à 55 gouttes, bientôt la moitié, je ne suis plus impatiente, pas résignée non plus, sûre de moi. J'en vois le bout, je sais que d'ici quelques mois ce sera loin derrière, et que, quoiqu'il arrive, j'y arriverai. C'était sûrement le pire et meilleur moment pour commencer à se sevrer, parce que finalement on ne peut jamais tout contrôler, tout prévoir et qu'il faut s'adapter. Une fois que j'ai compris que je n'avais plus besoin de médicaments pour vivre, tout est soudain devenu plus clair. Je ne dis pas que c'est tous les jours facile, qu'il n'y a jamais de moments où je n'ai pas envie de reprendre de Temesta, où je ne me sens pas angoissée, mais je n'en ai plus besoin. 

J'ai relu Desproges récemment, oui, ça reste ma thérapie, et une phrase m'a frappé : "La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir". Ça m'a semblé tellement évident et juste que je ne sais pas comment j'ai pu passer à côté jusqu'à présent. Je ne pense pas qu'il y ait  cependant une once de cynisme dans cette phrase, ni dans mes pensées. 

C'est simplement la chose la plus humaine qui existe. Je suis terrorisée à l'idée de décevoir les gens que j'aime, mes amis, ma famille, les gens pour qui j'ai de l'estime que ça en vire parfois à l'obsession. Mais après tout, comment composer entre son soi et son image, entre sa vie et celle des autres, entre ses actes et la façon dont ils peuvent être perçus? J'ai beau retourner le problème, c'est une équation insoluble, il y a forcément des dommages collatéraux à un moment ou à un autre, nécessairement un jugement, des sentiments qui s'en mêlent et s'emmêlent et la raison qui fout le camp.

Est-ce parce que l'autre, cet ami, n'agit pas comme on le voudrait ou ne dit pas les mots attendus qu'il faut pour autant considérer que la solitude est la seule issue? Ou alors qu'il n'est pas un "véritable" ami et qu'il faut donc s'en séparer comme un chien sur l'autoroute le jour du départ en vacances? Non.

La capacité de déception fait partie du jeu de la confiance qu'on accorde, fait obligatoirement partie des choses qui s'installent après des années de vie commune, car on doit dépasser la raison pure et dure et accepter qu'un ami s'inquiète, s'énerve, juge, ne comprenne pas puisque, avec un minimum de recul, j'agis de la même façon. Ce n'enlève rien à la blessure, au mal qui peut être ressenti, mais c'est peut-être une preuve d'amour quelque part. Rien n'est jamais aussi complexe que les relations humaines car il y règne une incompréhension bordélique sans bornes.

Alors, amis de tout bord, je suis déçue mais je vous aime.

Et pour ne pas finir sur une note trop "bisounours", tout le monde à une capacité de déception assez développée, sauf que les autres, je m'en fous. Vous pouvez y aller au marteau-piqueur, j'ai encore de la marge :)

jeudi 20 mai 2010

Day 97

Bon je suis de mauvaise humeur donc on fera court.

Bientôt 100 jours de sevrage et c'est long. Écrits du concours ratés à quelques dixièmes de points , ce qui m'a un peu blasé, et même si je le repasse en septembre, je rage.

Ruminations diverses et nombreuses, inactivité, décalage horaire, trop de cigarettes, trop de thé, et un gros raz-le-bol des médocs. Est-ce que si je les avais pas pris j'aurais passé ce concours ? Si j'étais pas en sevrage, je l'aurais réussi ? Ou je me trouve des excuses ?
Je sais plus trop, va me falloir le temps de digérer tout ça, ainsi que cette année 2009/2010 euh, comment dire, riche en rebondissements? Oui, restons positifs, ne disons pas riche en emmerdements ;)
Bah non justement. J'ai pas envie d'être positive. Ce qui m'amène au truc que je voulais dire, plus à moi même qu'à vous d'ailleurs : "J'ai le droit d'aller mal !".

Non mais c'est vrai quoi, faut vraiment toujours sourire, avoir la pêche et le dynamisme au coin des lèvres jusqu'à s'en décrocher la mâchoire ? Faut pas avoir envie d'envoyer chier la Terre entière simplement parce qu'elle existe ? Ni les gens qu'on aime parce qu'on les aime et qu'ils ont rien fait pour mériter ça ? Ni pleurer au fond de son lit en se noyant dans son vomi, parce que ouais, c'est pas très constructif, mais ça soulage ? Ou d'avoir juste envie de rien foutre en regardant le plafond parce qu'il est vraiment très intéressant ?

Si! Je revendique mon droit à ne pas aller bien, à faire la gueule, à craquer, et à gueuler. Y en a marre de toujours vouloir ou devoir (se) prouver qu'il y a plus grave, que c'est pas "la fin du monde" (le prochain qui me sort ça, je lui ampute la langue, il est prévenu...), que ça va s'arranger.

Non, faut donner l'apparence "que". Faut donner le change, rester dans son rôle, surtout pas faire tomber le masque de l'attitude """"""""adulte et responsable""""""".
Biens heureux, béats, optimistes irréductibles, foutez moi donc la paix un peu, laissez moi être puérile et nulle, injuste et égoïste, et laissez mes souffrances tranquilles. Elles ne vous ont rien demandé.

Elles ont aussi besoin de s'exprimer, de sortir et de pas être gentilles. Elles ont aussi le droit de prendre le dessus parfois sans que je sois cataloguée comme déprimée ou que je passe du côté obscure de la force éternellement. Voilà, c'était le coup de gueule de la nuit.

Bon hormis ça, le sevrage se passe. Même bien dans l'ensemble. Il finit par faire parti de mon quotidien petit à petit, j'ai diminué de 4 gouttes cette semaine et pas de symptômes si ce n'est encore et toujours ces foutues insomnies (que je ne fais, faut bien le dire, rien pour arranger).

Et puis pour terminer, une chanson triste, na!

vendredi 7 mai 2010

Day 84 - Sevrage commencé!



Un mois sans nouvelle, un peu long, mais j'étais en pleine préparation de concours et en phase de stabilisation.

Je me lance d'ailleurs des fleurs, parce que même si je n'ai pas ce fichu concours et malgré les médicaments, j'ai rien lâché, j'ai réussi à bosser comme une dingue sans rien changer au protocole de sevrage. La phase de stabilisation est évidemment la plus facile puisqu'elle consiste à rester aux mêmes doses durant 4 semaines, le corps est donc habitué. 

Ensuite, j'ai vraiment vu ma mémoire s'améliorer. Je pense que c'est du à deux choses. Premièrement, le changement de molécule, puisque le Temesta est probablement la pire qui soit, et que le Lysanxia me donne beaucoup moins d'effets secondaires. Deuxièmement, parce que la mémoire se travaille. Je tiens donc à dire que j'emmerde d'une force incommensurable ces psychiatres qui m'avaient affirmé que j'avais perdu mes capacités, probablement sans pouvoir revenir à mon niveau "normal", ou du moins pas avant quelques années... C'est faux et archi-faux!!! 
Le cerveau se stimule, comme n'importe quel muscle, et les récentes études tentent à montrer que les connexions entre les neurones continuent à s'effectuer en dépit des médicaments (qui en gros, se fixent sur les récepteurs). La seule chose qui importe c'est donc de la faire travailler. Médicaments ou non. Et croyez moi, j'ai testé pendant des semaines!

Ensuite j'ai commencé mon sevrage lundi comme prévu. Au niveau des doses j'en étais, durant la phase de stabilisation à  26 gouttes le matin - 26 gouttes le midi - 30 gouttes le soir, soit 82 en tout. 
Le protocole de sevrage que je suis préconise une baisse de 10% des doses prises toutes les une à deux semaines, soit dans mon cas environ 8, puis 7, puis 6, etc. Il est cependant bien précisé que cela doit être adapté à chaque cas et que seuls les patients savent gérer les doses de diminution. J'ai donc commencé avec une baisse de 6 gouttes soit: 23 gouttes le matin - 23 gouttes le midi - 30 gouttes le soir.

Bon j'ai p'tet débuté un peu fort, parce que c'est pas la super forme. La journée, ça va, pas de crises d'angoisses, ni de symptômes de manque, le souci est la nuit. Difficultés à m'endormir, cauchemars, transpiration excessive, sommeil agité. Et le matin, un léger manque. Le changement de rythme de vie soudain par rapport aux dernières semaines n'aide sûrement pas (décalage de mes heures de sommeil, travail moins intense, stress dans l'attente des résultats...) mais je pense aussi que j'ai voulu aller trop vite, pressée comme d'hab' de m'en débarrasser rapidement!
Donc je vais attendre que mon corps s'apaise, prendre de nouveau rendez-vous avec mon hypnothérapeute, et ensuite faire une diminution de 4 gouttes à la fois. Je suppose qu'il faut que je trouve le bon rythme, ce qui n'est jamais évident au départ.

Enfin, en tout cas, là encore, contrairement aux idées reçues, un programme de sevrage lent est tout à fait tenable et viable donc courage à tous! Testé et approuvé :)