Un mois sans nouvelle, un peu long, mais j'étais en pleine préparation de concours et en phase de stabilisation.
Je me lance d'ailleurs des fleurs, parce que même si je n'ai pas ce fichu concours et malgré les médicaments, j'ai rien lâché, j'ai réussi à bosser comme une dingue sans rien changer au protocole de sevrage. La phase de stabilisation est évidemment la plus facile puisqu'elle consiste à rester aux mêmes doses durant 4 semaines, le corps est donc habitué.
Ensuite, j'ai vraiment vu ma mémoire s'améliorer. Je pense que c'est du à deux choses. Premièrement, le changement de molécule, puisque le Temesta est probablement la pire qui soit, et que le Lysanxia me donne beaucoup moins d'effets secondaires. Deuxièmement, parce que la mémoire se travaille. Je tiens donc à dire que j'emmerde d'une force incommensurable ces psychiatres qui m'avaient affirmé que j'avais perdu mes capacités, probablement sans pouvoir revenir à mon niveau "normal", ou du moins pas avant quelques années... C'est faux et archi-faux!!!
Le cerveau se stimule, comme n'importe quel muscle, et les récentes études tentent à montrer que les connexions entre les neurones continuent à s'effectuer en dépit des médicaments (qui en gros, se fixent sur les récepteurs). La seule chose qui importe c'est donc de la faire travailler. Médicaments ou non. Et croyez moi, j'ai testé pendant des semaines!
Ensuite j'ai commencé mon sevrage lundi comme prévu. Au niveau des doses j'en étais, durant la phase de stabilisation à 26 gouttes le matin - 26 gouttes le midi - 30 gouttes le soir, soit 82 en tout.
Le protocole de sevrage que je suis préconise une baisse de 10% des doses prises toutes les une à deux semaines, soit dans mon cas environ 8, puis 7, puis 6, etc. Il est cependant bien précisé que cela doit être adapté à chaque cas et que seuls les patients savent gérer les doses de diminution. J'ai donc commencé avec une baisse de 6 gouttes soit: 23 gouttes le matin - 23 gouttes le midi - 30 gouttes le soir.
Bon j'ai p'tet débuté un peu fort, parce que c'est pas la super forme. La journée, ça va, pas de crises d'angoisses, ni de symptômes de manque, le souci est la nuit. Difficultés à m'endormir, cauchemars, transpiration excessive, sommeil agité. Et le matin, un léger manque. Le changement de rythme de vie soudain par rapport aux dernières semaines n'aide sûrement pas (décalage de mes heures de sommeil, travail moins intense, stress dans l'attente des résultats...) mais je pense aussi que j'ai voulu aller trop vite, pressée comme d'hab' de m'en débarrasser rapidement!
Donc je vais attendre que mon corps s'apaise, prendre de nouveau rendez-vous avec mon hypnothérapeute, et ensuite faire une diminution de 4 gouttes à la fois. Je suppose qu'il faut que je trouve le bon rythme, ce qui n'est jamais évident au départ.
Enfin, en tout cas, là encore, contrairement aux idées reçues, un programme de sevrage lent est tout à fait tenable et viable donc courage à tous! Testé et approuvé :)
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