Y a des jours comme ça, on a du mal à comprendre le monde qui nous entoure. Où l’on se sait plus à qui se confier, et que l’on sait qu’on ne peut compter que sur soi. Et encore !
"Everybody lies" dit l’autre. Oui, mais nous aussi on se ment. On se cache aux autres, on se trahit, on perd confiance, et on fini par se perdre entre les mots qu’on dit, qu’on ne voudrait pas dire, qu’on ne dit pas.
Mais c’est pas moi, c’est pas de ma faute ma bonne dame! C’est les autres ! C’est les autres qui me font mal, c’est les autres qui sont responsables de ce que je suis, de ma peine, de mon malheur. Alors arrive la colère et la haine, et pire, la peur. De soi, à l’intérieur, et de l’autre que l’on laisse couler, acide, pour se soulager.
On se ment pour ne pas souffrir. On se ment et on se manipule pour ne pas ouvrir les yeux sur ce qui au fond, importe. On se ment pour ne pas perdre l’amour que l’on nous donne, pour ne pas perdre la face, ou finalement, pour se rassurer. On n’est pas si moche que ça, ou du moins, on est moins moche que l’autre. C’est toujours ça de pris.
On se croit très malin quand on gagne contre l’autre, ennemi, imaginaire ou réel. Tiens ça me fait penser à mon mentor : "L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui!"
Oui, nous sommes tous notre propre ennemi, tapi sous lit, comme le monstre de quand on est petit. Et si on faisait juste un petit effort pour ouvrir les yeux, on verrait, que sous le lit, y a rien, juste soi, seul, petit individu à construire. Avec ses faiblesses, ses forces, ses failles, ses bassesses, sa connerie, mais surtout, sans mensonges. Enfin pas trop.
Un peu de lucidité, un peu d’honnêteté, un peu de pardon, un peu d’empathie, et finalement, oui, là, on est plus si moche.
"Everybody lies" dit l’autre. Oui, mais nous aussi on se ment. On se cache aux autres, on se trahit, on perd confiance, et on fini par se perdre entre les mots qu’on dit, qu’on ne voudrait pas dire, qu’on ne dit pas.
Mais c’est pas moi, c’est pas de ma faute ma bonne dame! C’est les autres ! C’est les autres qui me font mal, c’est les autres qui sont responsables de ce que je suis, de ma peine, de mon malheur. Alors arrive la colère et la haine, et pire, la peur. De soi, à l’intérieur, et de l’autre que l’on laisse couler, acide, pour se soulager.
On se ment pour ne pas souffrir. On se ment et on se manipule pour ne pas ouvrir les yeux sur ce qui au fond, importe. On se ment pour ne pas perdre l’amour que l’on nous donne, pour ne pas perdre la face, ou finalement, pour se rassurer. On n’est pas si moche que ça, ou du moins, on est moins moche que l’autre. C’est toujours ça de pris.
On se croit très malin quand on gagne contre l’autre, ennemi, imaginaire ou réel. Tiens ça me fait penser à mon mentor : "L’ennemi est bête, il croit que c’est nous l’ennemi alors que c’est lui!"
Oui, nous sommes tous notre propre ennemi, tapi sous lit, comme le monstre de quand on est petit. Et si on faisait juste un petit effort pour ouvrir les yeux, on verrait, que sous le lit, y a rien, juste soi, seul, petit individu à construire. Avec ses faiblesses, ses forces, ses failles, ses bassesses, sa connerie, mais surtout, sans mensonges. Enfin pas trop.
Un peu de lucidité, un peu d’honnêteté, un peu de pardon, un peu d’empathie, et finalement, oui, là, on est plus si moche.
Tu tiens le bon bout courage!
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